09/01/2019
45 e Cycle de Conférences de la Maison du Brésil
9 janvier 2019 – salle Lucio Costa – 19h30 à 21h
Psychologie et psychanalyse au Brésil
Approches historiques et méthodologiques
Le Brésil des asiles : la culture de la ségrégation de la folie
Raquel HORTA FIALHO DO AMARAL est doctorante en Théorie Psychanalytique à l’Université Fédérale du Rio de Janeiro (PPGTP – UFRJ, Rio de Janeiro/RJ, Brésil). Elle réalise son stage doctoral dans l’École Doctorale Recherches en Psychanalyse et Psychopathologie à l’Université Paris Diderot – Paris VII, boursière CAPES dans le cadre du programme de stage doctorat (PDSE).
Cette conférence s’appuie sur une thèse de doctorat en cours de développement. On y aborde la force et la présence du discours sur les hôpitaux psychiatriques dans le secteur brésilien de la santé mentale, en se détenant, brièvement, sur l’histoire de la psychiatrie au Brésil, pour réfléchir sur quelques éléments qui rendent possible l’existence, dans notre culture, d’une réponse à la folie tellement réactionnaire, source de ségrégation et de violence.
L’analyse du travail par le biais de l’activité : une expérience d’intervention en Clinique de l’activité
Marianna ARAUJO DA SILVA est doctorante en Psychologie à l’Université Fédérale Fluminense (PPG – UFF, Niterói/RJ, Brésil) dans l’Équipe Noyau de Recherche et Intervention en Travail, Subjectivité et Santé (Núcleo de Pesquisas e Intervenção em Trabalho, Subjetividade e Saúde – Nutras). Elle réalise son stage doctoral dans l’Équipe de Psychologie du Travail et Clinique de l’activité (EPTCA) au Conservatoire National des Arts et Métiers (Cnam), boursière CAPES dans le cadre du programme de stage doctorat (PDSE).
L’objectif de ce travail est de présenter une expérience d’intervention avec la méthode de l’Atelier de Photo qui était réalisé avec les internes en soins obstétriques d’une université publique au Brésil, à partir de la méthodologie en clinique de l’activité. Au moment de l’intervention, les internes étaient en 2e année de résidence. La méthode a rendu possible la construction d’un cadre clinique dialogique en permettant l’expansion du pouvoir d’agir des étudiants et des chercheurs. L’analyse du travail par cette méthode a permis le développement de ressources pour agir dans le métier et construire des outils théoriques et méthodologiques.