08/08/2018


FONDATION MAISON DU BRÉSIL
XL Cycle de Conférences

8 août 2018 – Salle de réunions – 20H00
Vérité et tromperie chez Platon et Bien et Mal chez Platon et Hobbes

 

À propos de la vérité et de la tromperie – Une lecture du Sophiste de Platon :

Carolina Moreira TORRES – Doctorante en philosophie à l’Université Fédérale du Rio de Janeiro (UFRJ), bourse CAPES, Brésil, Stage doctoral à Paris IV – Sorbonne, Professeure au CEFET / RJ Campus Petrópolis.

En  faveur  de  la  recherche  de  la  vérité,  Platon  doit  développer  une  méthode  de  pensée  capable  de permettre au discours de parler de toutes les articulations possibles qui se manifestent dans le domaine de la sensibilité. Pour cela, les structures fondamentales de la raison qui nous permettent d’identifier ce qui est nécessaire et ce qui est impossible ne suffisent pas. Il faut découvrir comment les possibilités peuvent être dites et connues dans le domaine formel du discours rationnel, et pour cela il est nécessaire de penser aux choses qui sont, mais ne le sont pas nécessairement. À travers la recherche de l’existence du non-être, inspirée par la nécessité de distinguer les vrais et les faux discours, Platon nous conduit à des réflexions sur l’art de la sophistique, de la philosophie et même sur l’art divin. Dans cette présentation, nous  avons  l’intention  de  réaliser  la  réflexion  suivante:  en  sauvegardant  la  vérité,  et  avec  elle  la philosophie elle-même, l’existence du philosophe est-elle également assurée? Est-il possible pour un être humain de penser et dire toujours honnêtement ce que c’est? Dans quelle mesure, après avoir clarifié les différences entre l’art du sophiste et l’art de la philosophie, est-il possible de distinguer le philosophe du sophiste par rapport à la connaissance de la vérité?

 

The  political  use  of  the  idea  of  a  highest  good  and  of  a  highest  evil  in  Plato’s Republic and Hobbes’s Leviathan

Daniel do Valle PRETTI PhD in Philosophy from Universidade Federal do Rio de Janeiro – UFRJ.

There  are  some  ambiguities  that  surround  the  different  judgments  about  the  concept  of image – translated in some passages as representation – in Plato’s political philosophy, particularly, in his analysis between  the  reality  /  ideality  of  a  highest  good.  My  first  objective  is  briefly  present  how  the representation of a highest good (summum bonum) is placed as a central piece in Plato’s Republic. After that, I intend to show how Hobbes subverts the centrality of the symbolical and political use of the idea of a highest good. In Hobbes mind this subversion is a more scientific – in a modern methodological sense – and effective way – in a political sense – to achieve a similar goal. His project is to obtain a stable peace, the one that  assures  that  the  possibility of  a  highest  good  can become  real.  What  Hobbes  puts  in  a strategical central place of his political project is not the pair ideality / reality of a highest good as a symbol of true wisdom but, in a certain way, precisely the opposite. I mean, the duality that can be found in the representation of  an  imminent  highest  evil  (summum  malum)  in  each  individual  person,  and  it’s political  potentiality.  I  intended  to  present  how  Hobbes  displays  the  elements  that  will  compose  his central image of an imminent summum malum, and how he analyzes the political potentiality of this idea. Finally, I will make some brief remarks about the differences between the two political projects.