FONDATION MAISON DU BRÉSIL
XXVI Cycle de Conférences

24 Janvier 2018 – Théâtre Lucio Costa – 20h30
Ontologie et politique dans la philosophie de Spinoza

 

L’EMPIRE DE LA RAISON: LA LIBERTÉ OU LE BONHEUR CHEZ SPINOZA
Juarez LOPES RODRIGUES. Doctorant en Philosophie à l’Université de São Paulo au Brésil, en réalisant, à Paris, un stage doctoral à l’Université Paris I – Panthéon Sorbonne, avec une Bourse PDSE/CAPES.

Le projet vise à expliquer la logique de devenir actif dans le labyrinthe qui est la recherche de la liberté ou le bonheur dans l’Ethique de Spinoza. Le défi est de trouver la puissance même des
êtres humains de quitter leur passivité et devenir actifs. La problématique principale qui implique ce défi consiste à comprendre comment un mode fini peut devenir actif dans une
philosophie qui domine la détermination et l’actualité. Cependant, pour une telle entreprise devrait émerger un discours du possible dans la philosophie de Spinoza. A travers de ce
discours, l’interprétation et la compréhension de l’agir exige la conciliation entre l’ordre commun et nécessaire de la Nature. Par conséquent, le passage et la distinction entre la
passivité de l’imagination et de l’activité de la raison seront problématisée. Le but ultime du projet est distinguer les actions des sages dans leur recherche de liberté ou le bonheur et de
l’ignorant de leur séjour dans la passivité et l’esclavage des affects. Cette distinction se résume dans la possibilité du sage de se servir de l’empire la raison au détriment de l’aliénation de
l’imagination.

LE CONCEPT DE « SERVITUDE » CHEZ SPINOZA 
Bruno DE ANDRADE ALBARELLI – Master et Doctorant en Philosophie à Universidade Federal do Rio de Janeiro (UFRJ), Programa de Pós-Graduação Lógica e Metafísica (PPGLM). Bourse d’études: CAPES Doutorado Sanduíche.

Dans ses lignes principales, l’oeuvre de Spinoza est un projet de libération humaine et s’engage dans cette tâche à différents niveaux d’action. Le Traité Théologico-Politique présente une
attaque contre les préjugés promus par les théologiens aussi bien qu’une forte défense de la liberté de pensée et d’expression; le Traité de l’Amendement de l’Intellect, renseigne sur la
Méthode, sur la Logique à être suivi par ceux qui, libérés de l’oppression théologique et politique, philosopheraient plus librement; L’Éthique, ouvrage massivement considéré comme
le centre de son système, nous conduit, selon la rigueur du more geometrico, à la postulation d’une liberté proprement humaine, mais presque toujours sous sa dimension individuelle;
Enfin, le Traité Politique, maintenant non sous la dimension individuel, mais effectivement politique, concentre l’ensemble de l’oeuvre spinozienne et propose les bases théoriques et
pratiques des régimes civils dans le sens de favoriser la sécurité et la liberté humaines. Cependant, tout l’effort spinozien dans le sens de la libération humaine n’est justifié que
puisque, en réalité, dans son état naturel, la condition humaine est servile. Dans cette communication, je présente les lignes générales de la condition humaine servile à laquelle le
projet spinozien est confronté, aussi bien que les obstacles que cette condition servile présente au projet de libération en question.